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DzActu.Com avec Réflexion DZ | Mercredi 22 Janvier 2014 à 16h24
Après une traversée du désert de près de dix ans à la suite d’un pénible échec lors de la présidentielle de 2004, Ali Benflis ne se décourage pas et se met en selle, encore une fois pour la présidentielle de 2014.
Pour la seconde fois, Ali Benflis, 70 ans, ancien compagnon de Bouteflika, directeur de sa campagne en 1999, ancien ministre de la justice et chef du gouvernement jusqu'en 2003, a ouvert donc le bal présidentiel d’avril 2014 avec une déclaration à la presse, rapidement interprétée par de nombreux observateurs comme une pique d'ordre privé à l'égard du président Bouteflika. Ali Benflis qui s’était engagé à ne pas cibler Abdelaziz Bouteflika n’a pas résisté devant la presse, lors de sa déclaration annonçant officiellement son entrée en course pour la magistrature suprême de son pays.
En effet, dimanche dernier, il a envoyé quelques piqûres en direction du président-candidat, Bouteflika. Ainsi, le candidat, Ali Benflis, a dressé une image accablante de Bouteflika quant à la situation politique en Algérie, soulignant que le pays se trouve au bord des risques d’instabilité. L’ex chef du gouvernement de Bouteflika a attaqué ensuite les institutions souveraines de l’Etat , en lançant à l’égard du président Bouteflika des aiguillons, affirmant que «La corruption a atteint des niveaux jamais vus depuis 10 ans», ignorant la corruption au temps où il était le premier homme de Bouteflika du moment qu’il n’a évoqué que les dix dernières années .
Un peu court pour un homme qui a servi successivement le pouvoir algérien et Bouteflika comme directeur de campagne électorale, chef de cabinet puis chef du gouvernement. Dix ans après la première confrontation de 2004, le match Bouteflika-Benflis va bientôt se rejouer, du fait que Benflis commence à devenir un casse tête pour Bouteflika. Si beaucoup de politiciens doutent d’un retour au scenario de 2004, le silence observé jusqu'ici par le président Bouteflika, c’est pour laisser du temps à ses opposants pour arriver au point de chute du ballon. La leçon a été claire en 2004, l'élection présidentielle avait tourné au plébiscite de Bouteflika et en une humiliante défaite pour Benflis.
Si M. Benflis compte sur le soutien de ses fidèles partisans pour l'aider à relever le « défi le plus important » de sa vie, c’est parce que, le candidat, s'est brûlé plusieurs fois les ailes. Benflis a été démis plusieurs fois de ses fonctions ; de ministre de la justice à la fin des années 1980 avant de perdre un siège de député en 1991, puis directeur de la campagne électorale de M. Bouteflika, en 1999. Nommé chef de gouvernement en 2000, avant d’être écarté en 2003 .Désigné, ensuite à la tête du Front de libération nationale (FLN), avant d’être éjecté par les redresseurs en 2004. C’est ainsi que Benflis a perdu, son statut d’homme du pouvoir et son statut d’homme d’Etat, et après sa dernière sortie de dimanche, il se dit prêt à relever le défi encore une fois! Réussira-t-il à relever le défi ? Réponse le 17 avril.
Riad
Source : Réflexion DZ
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