Toute cette histoire qui tourne autour du devenir du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, ne sert pas les intérêts des Verts.Alors que les 31 autres pays dont les équipes nationales sont qualifiées au Mondial brésilien sont focalisés sur la manière dont elles doivent se préparer, chez nous nous en sommes à parler de ce que compte faire l'entraîneur national dans l'immédiat ou après la Coupe du monde.
Vahid Halilhodzic en a rajouté une couche vendredi en intervenant sur les ondes de la radio nationale pour affirmer qu'il tranchera sur son avenir après la grande compétition de juin et juillet prochains. Il répondait ainsi au président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, lequel, la veille au Forum de Dzaïr-Tv, Le Temps d'Algérie, Wakt El Djazaïr, avait déclaré que le Bosnien avait jusqu'à la fin du mois de janvier pour se déterminer.

On comprend le président de la FAF, il veut connaître les intentions du coach national avant le Mondial car juste après celui-ci il y aura d'autres échéances qui se présenteront aux Verts dont la phase qualificative à la CAN de 2015. Peut-il attendre la fin du Mondial ?

Apparemment non. Il veut savoir ce que veut faire le Bosnien car si celui-ci veut partir, il pourrait immédiatement prendre attache avec l'un des entraîneurs qu'on lui a proposés en guise de remplaçant de Halilhodzic. Si ce dernier veut temporiser c'est qu'il craint que s'il venait à s'exprimer maintenant pour dire qu'il partira quel que soit le résultat des Verts au Brésil, il pourrait être limogé par la FAF ce qui le priverait du Mondial. Un scénario qu'il a vécu en 2010 avec les Ivoiriens et qu'il ne veut surtout pas revivre. Questionné par nos soins sur l'éventualité de voir le Bosnien affirmer qu'il quitterait l'équipe nationale après le Mondial, Mohamed Raouraoua nous a répondu qu'il allait maintenir Halilihodzic en poste.

«J'ai confiance en lui et en son travail, a-t-il déclaré. Je suis sûr qu'il fera tout pour mener les Verts le plus loin possible en Coupe du Monde.» Pas question donc pour lui de se séparer du Bosnien avant le rendez-vous brésilien.
Il n'en reste pas moins que cette histoire commence à en faire trop.

Il serait temps de changer de sujet sachant que quelle que soit la décision d'Hlilhodzic, ce sera bien lui qui conduira l'équipe nationale au Brésil.

A. A.

Source : Le Temps d'Algérie