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DzActu.Com avec Le Soir d'Algérie | Mardi 07 Janvier 2014 à 15h07
Le directeur du Théâtre national algérien (Tna) et célèbre dramaturge M’Hamed Benguettaf est décédé dimanche soir à Alger à l’âge de soixante-quinze ans des suites d’une longue maladie, a appris l’APS auprès du chargé de communication du Tna, Fethelnour Benbrahim.
La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a rendu un hommage appuyé à l'artiste «généreux et raffiné» qu'a été M'Hamed Benguettaf, en soulignant son legs au 4e art algérien à travers ses créations et son travail dans des institutions et des manifestations culturelles en Algérie.
Dans un message de condoléances diffusé hier lundi, la ministre a fait part de son «immense tristesse» devant la perte d'un homme «lettré et inspiré» qui a, rappelle-t-elle, «voué sa vie aux arts et métiers de la scène» comme comédien, auteur et metteur en scène dans les répertoires national, arabe, africain et universel. Evoquant son rôle dans la promotion des jeunes talents, Khalida Toumi a, par ailleurs, relevé «l'étendue et la capacité du don de soi» dont faisait preuve le défunt, dans l'unique but «d'assurer à notre pays une relève digne de l'histoire du théâtre algérien».
Les qualités humaines du défunt témoignent, au-delà de «son génie et de son talent», de «son amour absolu de l'Algérie (...) et de son engagement total au service du théâtre et de ses gens», a-t-elle souligné.
Des hommes de théâtre ont rendu hommage aux qualités artistiques du dramaturge et comédien M'Hamed Benguettaf, tout en rappelant son rôle dans la promotion des jeunes talents à travers sa fonction de directeur du Théâtre national algérien (TNA).
Très affecté par la disparition de ce «compagnon de route», Dris Chekrouni, comédien et directeur artistique au TNA, a estimé que c'est «une partie de la mémoire du théâtre algérien qui disparaît» avec la mort de Benguettaf.
Abdelhamid Rabia, dramaturge et comédien, a salué, quant à lui, la «générosité et l'esprit d'ouverture» du défunt qui a de tout temps, dit-il, acherché à «répercuter les réalités sociales algériennes sur les planches pour éveiller les consciences» à travers ses nombreuses créations.
De son côté, le directeur technique du TNA, Abdelekrim Lahbib, a qualifié M'Hamed Benguettaf de «locomotive» du théâtre algérien, et qui lui a permis de rayonner, particulièrement dans les années 1980, a-t-il estimé.
Il rappelle également la «force» de l'écriture théâtrale du défunt, puisée en partie dans son expérience d'adaptation de grands auteurs comme l'écrivain égyptien Toufik El Hakim ou le poète turque Nazim Hikmet.
Le directeur de la communication du TNA, Fethelnour Benbrahim, a salué pour sa part «l'homme de principes et le gestionnaire» du Théâtre national algérien qui a su, dit-il, apporter «un nouveau souffle» à cette institution depuis 2003, en favorisant notamment, «l'émergence des jeunes talents» et en œuvrant pour la promotion du 4e art dans toutes les régions d'Algérie.
Il citera l'exemple des Journées du Théâtre du Sud, une manifestation qui offre, depuis sa création en 2007, un espace d'expression à des comédiens, auteurs et metteurs en scène des régions du sud de l'Algérie (Tamanrasset, Adrar, Ouargla, etc.).
Tout en déplorant la perte d'un «autre pan de l'histoire du théâtre algérien» qui a «côtoyé les plus grands pour devenir lui-même un grand», le journaliste et auteur Bouziane Benachour a rappelé l'apport «important» du défunt au théâtre radiophonique à travers son travail à la Radio nationale à partir de 1963.
Ce rôle s'est également manifesté sur les planches du TNA à partir de 1966, rappelle M. Benachour, en évoquant le comédien et surtout l'auteur porteur d'un «nouveau courant» dans le théâtre à travers des créations en arabe algérien, «puisées dans les profondeurs» de la société.
Abondant dans le même sens que Fethelnour Benbrahim, M. Benachour a salué «l'ouverture aux jeunes créateurs» qu'a connue le TNA sous la direction du défunt, une réalité qui a permis depuis 2003 «à une génération de comédiens, auteurs et metteurs en scène de toute l'Algérie de jouer et de créer en toute liberté», a-t-il estimé.
Né le 20 décembre 1939 à Hussein Dey à Alger, M'Hamed Benguettaf a étudié à la medersa de Constantine. Il intègre la Radio algérienne en 1963 avant de se lancer dans le 4e art en tant qu’auteur et adaptateur au Théâtre national algérien entre 1966 et 1989.
En 1990, il fonde la compagnie «Masrah El Kalâa» (Théâtre de la Citadelle) avec le dramaturge Ziani Cherif Ayad avant de diriger le Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi à partir de 2003.
Auteur d’une quinzaine de pièces de théâtre comme «Djeha et les gens» (1980), «Arrêt fixe» (1995) ou encore «Fatma, le bruit des autres» (1998), M’Hamed Benguettaf s’était également illustré en tant que comédien en interprétant des rôles dans des œuvres de dramaturges algériens (Kateb Yacine, Ould Abderrahmane Kaki,...) ou du répertoire universel comme Shakespeare, Molière ou Brecht.
M’Hamed Benguettaf devait être enterré lundi après-midi au cimetière d'El Alia à Alger.
Source : Le Soir d'Algérie
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