Allemagne-Argentine, c’est l’affiche de la finale de la vingtième Coupe du monde, dimanche à Rio de Janeiro. Un match qui pourrait bien faire basculer Lionel Messi dans une nouvelle dimension.

Une dernière marche avant les étoiles. L’équipe d’Argentine et Lionel Messi ont rendez-vous avec l’Allemagne, dimanche en finale de la Coupe du monde 2014. Au stade Maracana, le temple carioca du football, le capitaine de l’Albiceleste a une occasion en or d’entrer un peu plus dans les annales du ballon rond. Le voilà à 90 minutes, voire un peu plus, d’un sacre planétaire, ce Graal qui lui permettrait d’asseoir son statut de grand joueur. Et de faire aussi bien que Diego Maradona, sur le toit du monde en 1986. Mais pour rejoindre au panthéon du sport l’idole absolue de tout un peuple, le quadruple Ballon d’Or va devoir :

Retrouver son efficacité

L’attaquant vedette du FC Barcelone a tenu à bout de bras son équipe durant la phase de poules en marquant quatre des six buts argentins. Une réalisation contre la Bosnie (2-1), celle de la victoire face à l’Iran (1-0) et un doublé contre le Nigeria (3-2) ont parfaitement lancé le tournoi de la « Pulga ». Mais dans le tableau final, Messi a perdu le chemin des filets, même s’il s’est fendu d’une passe décisive lumineuse pour Angel Di Maria en 8e de finale face à la Suisse (1-0). Contre la Belgique (1-0) et les Pays-Bas (0-0, 4 tab 2), Messi a été muselé. Sans gravité puisque le solide collectif argentin a pris le relais.

Vaincre la malédiction allemande

Au petit numéro 10 de rallumer la flamme, notamment pour faire durer une série, celle qui veut qu’un Mondial organisé aux Amériques a toujours été remporté par une équipe du continent.

La Mannschaft en Coupe du monde représente des souvenirs douloureux pour Messi. En 2006, celui qui n’était alors qu’un adolescent avait vu depuis le banc de touche ses compatriotes se faire éliminer au stade des quarts de finale par les partenaires de Miroslav Klose au terme de la séance de tirs au but. Quatre ans plus tard, c’est sur le terrain que le Catalan d’adoption avait participé au naufrage de l’Argentine, laminée 4-0 aux portes du dernier carré en Afrique du Sud. A Messi de profiter de ce troisième épisode des finales de Coupe du monde Allemagne-Argentine, après 1986 et 1990, pour laver l’affront.

Source : Le Courrier d'Algérie